Vladimir Volkoff | La guerre des pieuvres

 

 La guerre des pieuvres  | Vladimir Volkoff

            Presses Pocket • ? €

                                       Science Fiction

 
Synopsis de la quatrième de couverture

   " Dans L'exil est ma patrie, livre d'entretiens écrit par Jacqueline Bruller, Vladimir Volkoff a dit : « La S.F., l'espionnage, le fantastique sont trois procédés qui permettent de prendre conscience que le monde n'est pas vraiment ce qu'il paraît, qu'il peut brusquement se transformer ». De là son intérêt pour un genre auquel il a déjà donné Métro pour l'enfer (prix Jules-Verne) et le Tire-Bouchon du bon Dieu. Dans la Guerre des pieuvres, il raconte l'histoire de deux jeunes cosmonautes, camarades de promotion. L'élégant Alféo et le sombre Thor sont envoyés tous les deux sur la planète Voda, gigantesque goutte d'eau suspendue dans le cosmos .et habitée par de petites pieuvres qui ont un appétit effréné d'information. Quand elles trouvent qu'on ne leur en donne pas suffisamment, elles déclenchent une révolution !D'où, pour Alféo, une mission d'une atrocité inimaginable, et, pour Thor, une chance d'échapper à « la peine absolue »".

Note personnelle

12/20
 
Avis personnel

/!\ Avertissement : Propos raciste / sexiste dans l'ouvrage /!\ 


    Livre que j'ai trouvé dans la bibliothèque de mes parents, le synopsis de l'histoire m'intriguait et j'avais envie de lire un court ouvrage de science-fiction après avoir lu  "La Machine à exploré le temps" (Lien de ma chronique). Mon père m'a fait des éloges sur cette oeuvre, que par rapport à "Idéal" (Lien de ma chronique sur cet autre ouvrage) et aux IA actuelles de notre ère. Les pieuvres nommées des Zifras étaient réellement intelligentes. De penser par elles-mêmes en accumulant des connaissances. Tandis que nos IA ne font que stocker des informations et de les appliquer bêtement quand on va leur poser des questions. 

    L'ouvrage n'a eu que douze, malgré que j'ai adoré le concept. L'écriture est accessible. En revanche, les propos sexistes et racistes sont présents. La fin était trop rapide, trop deus ex machina à mon goût. J'ai eu du mal à cerner la fin, la moralité. J'ai également peiné à me situer dans le temps.

On suit en premier lieu Alféo où je me suis attaché à ce personnage. Il est arrivé avec son collègue Thor sur une drôle de planète où les individus sont dans leur monde. Une période morose où les habitants de Voda sont à l'ombre d'une guerre civile avec les Zifras. En amont, il y a le Docteur/Attentif Erniak qui fait sa mission, ses expériences. Ont suit des sortes de militaires/gouverneurs qui veulent le "bien". On a une femme noire  brillante et vierge (très important à savoir comme information!*sarcasme*),  qui fait partie d'une organisation secrète entourée d'hommes pseudo-intellectuels en rûtes de qui se la fera en premier (élitiste).  
 
Vraiment malaisant, page 39, quand Alféo rencontre cette femme noire "intouchable" Diana ;

"Elle a un long corps de chasseresse, un long visage aux traits sublimes, aux yeux dédaigneux ; sa peau était résolument foncée, presque chocolat. On sentait l'Afrique en elle; encore tout proche"

ou page à la page 56 :
 " Sur le ponton découvert, on jugeait mieux sa taille élancée, ce je ne sais quoi de sauvage qu'elle avait conservé dans la sophistication. ... Son teint chocolat en ressortait d'autant mieux, et les lignes pure du casque accentuaient ce qu'il y avait de sublime et d'animal à la fois dans son visage...".
 
    Vraiment, ce genre de chose me fait lever les yeux, c'est gênant, même malaisant de lire ce genre de chose. J'espère que un jour ce genre de propos n'existera plus dans certains romans (je pense à la dark romance, d'Opalyne (J'analyse de la Dark Romance en a fait une très bonne vidéo). De sexualiser le corps des femmes, encore plus quand elles sont noires cela me met hors de moi. Ce manque de respect, de faire la femme "saine" parce qu'elle n'a eu aucun rapport avec un homme me fait gerber. Ce délire me révulse à un point. Que les hommes ont de l'emprise sur les femmes comme des vulgaires objets, leurs jouets. 

    Ensuite, j'ai trouvé injuste le sort de Alféo qui n'avait rien demandé. De se retrouver malgré lui, les fesses entre plusieurs chaises. Imposé par les honneurs, par sa mission, par ses obligations d'une société malade.Thor étrange jusqu'à la fin. On sait pourquoi il agit de manière complètement désintéressé dans un lieu où les règles sont importantes. 

Ce livre, je suis mi-figue, mi-raisin. Je lirais d'autres œuvres de Volkoff si j'ai l'occasion d'en procurer en seconde main. Si vous aimez la science-fiction et que vous souhaitez lire quelque chose de peu connu, je vous le suggère. Si en revanche vous souhaitez le lire en tant que première lecture S-F, je ne vous ne le suggère pas.


Et vous, votre avis sur cette lecture ?

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